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Crus du beaujolais

Du chaud et du sec pour de la qualité

Quelques pressions sont venues perturber le vignoble des crus qui a su les contenir. Si la météo est favorable, la saison devrait promettre un millésime de qualité. Face à la conjoncture, le vignoble en bonne santé est porteur d’espoir. 

Par Charlotte Favarel
Du chaud et du sec pour de la qualité
« Il faut arriver à tenir cette belle qualité de raisins. On a un vignoble en bonne santé, il est très vert et nous pouvons nous en réjouir », constate Jean-Marc Lafont, président de l’ODG des crus. ©CF/IAR

Avec une espérance de maturité de millésime très homogène, « un printemps précoce qui s’est bien déroulé avec la floraison », cette saison s’annonce complète. Tant au niveau qualitatif que quantitatif. Une aubaine au vue de la saison dernière où début juillet avait été plus arrosé. « Cette année, même s’il fait chaud, nous n’observons pas de stress hydrique. C’est un temps idéal pour la vigne », constate Jean-Marc Lafont, président de l’ODG des crus du Beaujolais. Comme pour ses voisins beaujolais et des coteaux, une petite pression mildiou et oïdium a été maitrisée. « Ce n’est rien en comparaison du Bordelais et de la vallée du Rhône. Globalement ce qui a été touché a plutôt tendance à sécher et tomber. » Un lien proche avec la météo L’une des particularités du métier, comme le dit le président de l’OD...

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