Voici une sélection de nouveautés dans le secteur du machinisme agricole, par la rédaction Réussir Machinisme.
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Agribumper / Un pare-chocs qui a du coffre
Le constructeur allemand Agribumper ajoute à son catalogue la série de pare-chocs Fronthitch-line au positionnement économique (à partir de 2449 euros HT). Ces équipements frontaux intègrent un coffre de 65 l et sont disponibles en quatre masses différentes : 400, 600, 800 et 1000 kg. Ils s’adaptent sur les relevages de catégorie 2/3 et leur largeur s’ajuste entre 2,20 m et 2,50 m. Les modèles dénommés Budget ne sont disponibles qu’en noir, alors que les versions couleurs, facturées 200 € HT plus chers, sont proposées en plusieurs RAL pour s’accorder aux teintes des tracteurs. Ces pare-chocs sont commercialisés en France par la société Easymass.
©D.Laisney
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Boumatic / Le robot BVS racle et aspire le lisier
Issu d’un partenariat avec CRD, spécialiste français du traitement des effluents d’élevage, le robot aspirateur de lisier BVS de Boumatic bénéficie d’une construction en inox recouvert de peinture. Il utilise deux bras de raclage regroupant le lisier sur une largeur de 1,65 m, qui est ensuite aspiré dans un réservoir de 350 l par l’intermédiaire d’une pompe à vide. Son système d’arrosage facilite le raclage lorsque le lisier est collé et la réserve d’eau sert également au rinçage de la cuve de stockage. Doté de deux roues entraînées électriquement, le BVS embarque une batterie lithium procurant jusqu’à quinze heures d’autonomie. Lorsqu’il rejoint sa base de recharge (en électricité et en eau), la pompe à vide s’inverse pour expulser le lisier dans la fosse. Ce robot s’appuie sur un système de guidage laser, évitant tout aménagement au sol. À l’installation, la création d’une carte virtuelle définit la zone d’intervention de l’automate. La programmation des fréquences de raclage s’effectue à partir d’un PC ou d’un smartphone, une prise en main manuelle étant possible à l’aide d’une télécommande. En cas de soucis, les alarmes sont envoyées par e-mail et/ou SMS. À noter, l’accès à distance ne peut être garanti que si l’ensemble du bâtiment dispose d’une couverture wifi.
Dimensions (L/l/h) : 1530/1730/660 mm
©Boumatic
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CK Industries / Une barrière motorisée pour séparer les logettes
Déclinée en deux modèles couvrant des largeurs respectives de 3,30 m à 4,70 m et de 4,80 m à 6,20 m, la barrière de séparation de logettes motorisée proposée par CK Industries profite d’une nouvelle conception. Entièrement galvanisée, celle-ci utilise une partie centrale mobile construite avec des tubes de 60 mm de diamètre qui coulissent sur des poteaux de 90 mm à l’aide de 4 galets de roulement de chaque côté. Les mouvements sont assurés par une corde textile de 10 mm s’enroulant sur un tambour animé par un motoréducteur alimenté en triphasé. Chaque côté est doté d’un dispositif de sécurité antichute, qui actionne un verrou en cas de rupture de corde. Le pilotage s’effectue à l’aide d’une télécommande qui peut actionner en option jusqu’à 4 barrières. Le déverrouillage de la barrière est automatique à la montée, tout comme l’arrêt en position haute et basse, grâce à des capteurs de fin de course.
CK Industries propose par ailleurs une barre au garrot cintrée réglable en largeur, qui s’adapte à toutes les logettes dont la largeur est comprise entre 115 cm et 125 cm. Le réglage en largeur est réalisé au moyen d’un manchon de raccordement de 29,5 cm, dont le diamètre de 60 mm permet d’enserrer les tubes de 49 mm et de les bloquer à l’aide de quatre vis de pression et de quatre écrous insert.
©D.Laisney
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DeLaval / Une brosse rotative spéciale bovins viande
DeLaval a développé spécialement pour les bovins viande la brosse rotative SBB à poils tout nylon. Montée sur un support en inox, cette brosse se caractérise par l’intégration de trois bavettes empêchant les longs poils des animaux de s’enrouler. Son câble d’alimentation électrique passe dans un tube en inox, afin que les bovins ne l’arrachent avec leurs cornes. La brosse SBB suit bien le dos, grâce à un dispositif à double pivot breveté. Elle se met en route au contact de l’animal et s’arrête automatiquement. En option, un support articulé permet de régler sa hauteur.
©DeLaval
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Duport / D’importantes économies avec l’injecteur d’engrais liquide
Matériel semi-porté d’une capacité de 3000 l, l’injecteur d’engrais liquide semi-porté PTW 3000 Farmerline du Néerlandais Duport s’utilise pour fertiliser en localisé. Cette machine d’entrée de gamme, dotée d’une cuve en polyéthylène rotomoulé, se caractérise par son système d’incorporation composé de roues en Inox munies de pointes creuses et montées sur des bras indépendants plaqués au sol par des ressorts. Ce procédé baptisé Cultan permet, selon l’importateur français Agrosoil, de réduire jusqu’à 30 % la dose utilisée et d’apporter l’azote sous forme d’ammonium liquide en une seule fois au printemps, afin de réaliser des économies. Il serait également bien adapté à la fertilisation en conditions sèches en limitant drastiquement l’évaporation. L’injecteur PTW 3000, équipé de pneumatiques de dimension 850/50 R30,5, est disponible en 6, 8 et 9 m de large.
©D.Laisney
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John Deere / Les moissonneuses-batteuses S7 succèdent au S700
Succédant aux S760, S770, S780 et S790, les moissonneuses-batteuses John Deere S7 700, S7 800, S7 850 et S7 900 adoptent le design de leurs grandes sœurs X9. Les trois plus grosses en reprennent également la motorisation six cylindres JD14X de 13,6 l, permettant de gagner 10 % de couple tout en réduisant d’autant la consommation, alors que la plus petite loge le bloc JD9X de 9 l. Les S7 disposent aussi d’un nouveau système de gestion des résidus hérité des X9 et réduisant de 15 ch le besoin de puissance. Globalement, John Deere annonce 20 % de productivité en plus, avec 10 % de carburant en moins. Ces machines reçoivent également deux caméras stéréoscopiques à l’avant de la cabine qui, combinées à l’imagerie satellite, permettent de piloter de manière proactive la vitesse d’avancement, afin d’avoir le taux de charge optimal dans la machine et donc un bon compromis débit de chantier-qualité du grain. Les S7 disposent par ailleurs d’un nouveau système de détection des pertes et d’une nouvelle goulotte orientable en bout de vis. Doté du CommandCenter G5 Plus, d’un nouvel affichage dans le montant et de l’antenne Starfire 7500, le nouveau poste de conduite, plus facilement accessible, offre plus d’espaces de rangement, un siège plus confortable et une surface vitrée accrue. Il est issu de la gamme X9. Pour la saison 2025, les S7 et X9 sont proposées avec trois packages technologiques - Select, Premium et Ultimate - ce dernier proposant la gestion automatique de la vitesse (notamment sur la base des données fournies par les capteurs de toit), ainsi que l’automatisation des paramètres de récolte en fonction des limites (pertes de grain, taux de grain cassé, taux d’impuretés) rentrées par le conducteur en amont. Enfin, les X9 adoptent la technologie d’analyse de grains proposée sur les T et S7.
Caractéristiques techniques :
Modèle : S7 700, S7 800, S7 850 et S7 900
Puissance nominale : 402, 473, 507 et 543 ch
Puissance maximale : 460, 540, 579 et 617 ch
©John Deere
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Kemper / Les becs à maïs de la série 300 et 400 deviennent Pro
Kemper, spécialiste allemand des becs d’ensileuses, renouvelle son offre avec les séries 300 Pro (petites toupies) et 400 Pro (grandes toupies). Ces deux gammes disponibles de 6 à 12 rangs ont été repensées, afin d’être plus polyvalentes. Les toupies passent de quatre à trois étages, afin de mieux glisser dans le maïs couché. Les disques inférieurs ont été redessinés avec des ergots qui assurent une meilleure prise du pied, réduisant les pertes en bout de rang. Les capots supérieurs sont désormais démontables via cinq vis, facilitant leur entretien. Le flux de maïs a aussi été revu pour une alimentation plus fluide, avec un canal d’alimentation qui s’élargit au fur et à mesure et qui facilite également l’inversion de sens. Sur les modèles 400 Pro, les disques (hormis ceux du milieu) adoptent des petits cônes supérieurs. Le système d’attelage propose quatre positions, afin de s’adapter au modèle d’ensileuse, mais aussi d’avoir le bec en position la plus plate possible. Sur les 300 Pro, les pointes peuvent facilement être démontées pour une coupe directe. En option, ces becs reçoivent des pièces d’usure en acier Hardox à la durée de vie allongée.
©L.Vimond
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Krampe / La benne ProBody 760 embarque 40 m3 en sécurité
Avec ses côtés de 2 m de haut, la benne ProBody 760 développée par Krampe en impose. Dotée d’une paroi frontale très inclinée et ajourée, elle affiche un volume de 34,3 m3, qui peut être porté à 40 m3 avec des rehausses de 30 cm, tout en conservant une longueur de caisse de 7,50 m. Les nombreux pliages des côtés de la caisse se terminant en forme conique vers le bas ne nécessitent qu’un seul renfort latéral et une épaisseur d’acier de 4 mm, comme pour le fond. Krampe a aussi retravaillé la conception du châssis pour aboutir à un poids à vide d’environ 8 t. Cette remorque affiche un PTAC de 24 t, avec une homologation européenne à 40 km/h autorisant la monte de pneumatiques jusqu’à 30,5 pouces de diamètre. L’essieu tandem intègre une suspension et un freinage pneumatiques associés au système EBS. Ce dernier gère la suspension avec notamment l’antitangage et l’ajustement en fonction de la charge. Il agit également sur le freinage ABS. Pilotée par Isobus, la ProBody 760 dispose d’une gestion électronique de l’essieu directeur et peut bénéficier en option d’un système de télégonflage.
©Krampe
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Kverneland / Un déchaumeur à disques indépendants de 12,25 mètres
Le Qualidisc 21123 T est le déchaumeur à disques indépendants le plus grand jamais fabriqué dans l’usine Kverneland Group des Landes-Genusson en Vendée. Cet appareil traîné, conçu pour travailler entre 2 et 15 cm de profondeur à une vitesse allant jusqu’à 20 km/h, affiche une envergure de 12,25 m. Dimensionné pour être attelé à des tracteurs développant de 400 à 600 ch, il pèse environ 15 t avec le rouleau double Actipress Twin. Ce déchaumeur reçoit deux rangées de disques de 600 mm de diamètre et se divise en quatre segments, dont le principe de gestion de la pression au sol garantit un bon suivi des irrégularités du terrain. La profondeur de travail est contrôlée par quatre grosses roues pivotant à 360 degrés à l’avant du châssis et par le rouleau arrière. Son réglage s’opère hydrauliquement et indépendamment entre l’avant et l’arrière à l’aide de deux curseurs situés du côté gauche, afin de bien gérer l’action de chaque rangée de disques pour assurer un bon comportement de l’outil. Pour le transport, le Qualidisc 21123 T se replie en respectant une largeur de 3 m et une hauteur de 4 m. Son circuit de freinage pneumatique lui permet de circuler à 40 km/h.
©Kverneland Group
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Kverneland / Le semoir Solo Satio vise la simplicité
La gamme de semoirs pneumatiques Kverneland accueille l’appareil porté Satio, caractérisé par son poids contenu compatible avec des tracteurs de puissance modeste. Travaillant en solo, celui-ci se décline en versions fixe et repliable pour des largeurs de 3 à 6 m. La première profite d’une trémie de 750 ou 1000 l alimentant un doseur mécanique compatible avec tout type de graine de 2 à 380 kg/ha. La version repliable se démarque par sa capacité de trémie de 1 700 l et son doseur Eldos à entraînement électrique (1 à 400 kg/ha) avec ou sans pilotage Isobus. Le Satio utilise des éléments monodisques CX-II boulonnés sur deux rangées, permettant d’opter pour un interligne de 12,5 ou 25 cm. Ces éléments, supportant jusqu’à 50 kg de pression, peuvent fonctionner sans roue plombeuse en conditions humides. Les modèles repliables profitent également d’un réglage centralisé de la profondeur de semis.
Caractéristiques techniques
Version : fixe/repliable
Largeur : 3 et 4 m/5 et 6 m
Trémie : 750 ou 1 000 l/1 700 l
©Kverneland
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LeciTech / La trémie frontale alimente quatre têtes de répartition
Compatibles semences et engrais, les trémies frontales Fertimax de la firme familiale espagnole LeciTech sont disponibles en acier revêtu d’une peinture Époxy ou Inox. Elles se déclinent en 1600 et 2300 l et existent en version bicompartimentée (ratio 50/50 ou 1/3 - 2/3). Ces trémies pressurisées peuvent uniquement servir de réserve pour ravitailler la cuve d’un semoir arrière en cours de chantier et, dans ce cas, elles ne disposent pas de doseur. Avec un seul produit, elles alimentent une, deux voire quatre têtes de répartition. La Fertimax 2300 Twin bicompartimentée est capable de délivrer un ou deux produits vers deux ou quatre têtes de répartition, dont l’ouverture et la fermeture se pilotent indépendamment. Ces trémies frontales bénéficient d’unités de distribution en Inox et accèdent en option au pilotage Isobus. Elles se complètent de différents accessoires, tels qu’un agitateur mécanique, un système de gestion des fourrières, une masse de 600 kg, un tasse-avant…
©D.Laisney
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Rabe / Un vibroculteur qui se mue en scalpeur
Pour concevoir son scalpeur Fink, Rabe reprend le châssis porté de son vibroculteur Sturmvogel et lui apporte de nombreuses modifications. Ce nouvel appareil dispose ainsi de deux fois moins de dents (32 pour un 6 m) et celles-ci reçoivent une double spire, ainsi que des pattes d’oie de 18 cm de large. À l’avant des dents, les lames de nivellement sont remplacées par un rouleau étoilé, tandis qu’à l’arrière, le rouleau est remplacé par deux rangées de herses pour laisser la matière en surface. Décliné en largeurs de 3 à 9 m, cet outil conserve une construction en modules de 1,5 m de large montés sur parallélogramme, offrant un réglage très précis de la profondeur de travail et un bon suivi de sol.
Largeur de travail : 3 ; 4,5 ; 6 ; 7,5 et 9 m
©Rabe
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Schäffer / Les grosses chargeuses articulées modernisées
Le spécialiste des chargeuses articulées Schäffer renouvelle ses deux gros modèles télescopiques 8620 T et 9660 T avec l’arrivée de la troisième génération. Ces machines sont motorisées par un 4 cylindres Deutz de 3,6 l associé à une transmission hydrostatique à deux rapports powershift (20 ou 40 km/h en option). Principale évolution, la cabine a été entièrement repensée pour offrir davantage d’espace et de nouvelles commandes. Un écran tactile de 10 pouces regroupe l’ensemble des paramètres de la chargeuse et facilite les réglages. De nouvelles fonctionnalités apparaissent comme des profils utilisateurs prédéfinis : le mode rapide Fast-Modus convient par exemple au chargement de balles ou de produits en vrac, tandis que le mode lent Slow-Modus est idéal pour les travaux de précision. Le terminal comprend en option de nouveaux automatismes : ajustement des débits d’huile, secouage du godet, mémorisation de la position du bras, bennage automatique… Un panneau de commande subsiste sur la console de droite pour un accès direct aux fonctions principales. Le joystick multifonction personnalisable est implanté en bout d’accoudoir, tandis que la colonne direction, surmontée d’un petit tableau de bord, est réglable en hauteur et inclinaison. Pour la sécurité, ces chargeuses profitent de série d’un contrôle dynamique de la charge et en option d’une caméra de recul. La visibilité progresse aussi, grâce à un plus grand toit vitré, un capot moteur plus plongeant et un éclairage full LED.
Caractéristiques techniques :
Modèle : 8620 T/9660 T
Puissance : 102 ou 129/143 ch
Débit hydraulique : 106, 125 ou 171/172 l/min
Force de levage : 4,2 t
Hauteur de levage : 5,20/5,40 m
Poids : 7 050 à 7 950/8 400 à 9 700 kg
©M.Portier
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Tama / Une solution pratique et écologique pour le liage des balles rondes
Après la ficelle, le filet et le film, Tama a développé une solution de liage d’un nouveau genre pour les presses à balles rondes. L’EZ Web s’utilise de la même façon qu’un filet ou un film de liage et possède les mêmes performances de serrage, garantissant la densité et la forme des balles. Il se démarque en étant entièrement recyclable et sera constitué à terme de 30 % de matériaux recyclés d’origine agricole. Ce nouveau produit est annoncé plus facile à retirer et à nettoyer qu’un filet. Il peut notamment être évacué en même temps que le film d’enrubannage. Selon Tama, sa construction et un liage en deux tours permettent d’employer deux à trois fois moins de plastique pour confectionner une balle par rapport au film et une quantité équivalente au filet. Cela autorise également davantage d’autonomie par bobine. L’EZ Web est conditionné en rouleau de 3 600 m de long, de 123 cm large et de 24 cm de diamètre. Compatible avec de nombreuses presses à balles rondes, il convient à la récolte de tout type de produit.
©Tama
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Zürn / Une écimeuse sur chargeur frontal
Le constructeur allemand Zürn étoffe son offre en écimeuses d’adventices pour les cultures. Fabriquant l’écimeuse récupératrice traînée Top Cut Collect développée par le Français Romain Bouillé, Zürn propose une version plus économique non collectrice montée sur un chargeur frontal. Composé d’une barre de coupe de 6 m de large à double lamier, surmontée d’un rabatteur hélicoïdal à brosse, l’outil propose en option un cadre pendulaire pour piloter son inclinaison dans les parcelles en pente par exemple. Doté d’un compteur d’heures, le Top Cut affiche un poids de 340 kg et nécessite un débit hydraulique de 25 l/min pour entraîner le lamier et le rabatteur.
©Zürn
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Zworld / Une large gamme de faucheuses andaineuses
Après avoir longtemps travaillé avec un fabricant ukrainien, la firme familiale Zworld, fondée par les frères Vincent, Vital et Vivien Zwang, produit désormais ses propres faucheuses andaineuses à Sos dans le Lot-et-Garonne. Ces têtes de récolte, conçues pour la moisson décomposée, se déclinent de 3,5 à 11 m d’envergure. Elles sont disponibles en différentes configurations et largeurs de fenêtres de dépose (jusqu’à 1,80 m). Leur interface d’accrochage est amovible pour faciliter les opérations d’attelage.
©ZWorld