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Viticulture

Le cru saint-amour veut jouer la carte du collectif

Chaque année, les périodes hivernales et printanières permettent aux crus d’organiser leur assemblée générale. La rédaction vous propose de revenir sur les grands points qui ont marqué ces réunions entre vignerons. Premier épisode avec le cru le plus au Nord du Beaujolais : saint-amour.

Par Léa Rochon
Le cru saint-amour veut jouer la carte du collectif
Le caveau de la commune va être rénové pour accueillir un futur bar à vins promouvant les bouteilles du cru et des appellations beaujolaises et mâconnaises. Photo David DUVERNAY

Sous l’impulsion de l’ODG, le cru saint-amour s’organise pour monter en gamme. « La dynamique est enclenchée ! En 2020, 28 % de la superficie a été revendiquée en lieu-dit parcellaire, détaille le coprésident du cru, Arthur Lotrous. C’est bon signe, car nous arrivons au tiers de la surface, l’ensemble des producteurs semblent intéressés par l’idée. » Actuellement, le cru le plus au Nord du Beaujolais revendique une dizaine de lieux-dits, de tailles différentes (14 ha et plus). Autre point positif : le nombre de vignerons prêts à participer aux visites des vignes sur le secteur du cru. Selon le co-président, l’idée est « qu’au printemps, des vignerons volontaires se déplacent sur des vignes pour contrôler les tailles et l’évolution avant les vendanges. Il s’agit, par exemple, de regarder la hauteur de l’herbe par rapport au cahier des charges ».

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