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Bovins viande

À l’ère de la contractualisation

Depuis le début de l’année, les éleveurs allaitants doivent contractualiser par écrit sur trois ans minimum pour toute vente avec leurs premiers acheteurs, selon la loi Besson-Moreau. Et c’est à l’éleveur de proposer son contrat à l’acheteur.

Par Emmanuelle Perrussel
À l’ère de la contractualisation

L’annonce avait été faite le 5 octobre dernier au Sommet de l’élevage à Cournon d’Auvergne par le ministre de l’Agriculture Julien Denormandie : la contractualisation sera obligatoire dès le 1er janvier 2022 en bovins viande. En ce début d’année, les choses se mettent doucement en place et les éleveurs n’ont pour la plupart pas encore établi de contrat avec leurs acheteurs. Peut-être par manque d’informations, par crainte ? Certains ont pu en effet être échaudés par de précédents contrats qui portaient uniquement sur les volumes et pas sur les prix. D’après des données nationales : moins de 3 % des volumes font l’objet d’une contractualisation écrite. « Notre filière est en crise depuis plusieurs années. Égalim 1 n’a pas eu les effets escomptés sur nos exploitations, notamment en matière de prix et Égalim 2 en propose une amélioration avec entre autres la contractualisation écrite obligatoire qui repose sur la cons...

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