Ce fournil tant attendu
OUROUX / Il n'y avait plus rien, ou presque, dans ce village du Nord du département, à la limite de la Saône-et-Loire. Depuis six mois, ce nouveau commerce propose du pain fait maison, une épicerie en plus du bar. Et tout le monde est ravi.
C'est beau, mais c'est loin », une phrase devenue culte de Jacques Chirac au moment de visiter une exploitation agricole française. Arrivé à Ouroux, la réplique aurait tout son sens. Une fois gravi le haut vignoble beaujolais, puis franchi le col du fût d'Avenas, négocié des virages et autres courbes, le village de 350 habitants se dévoile. Depuis le 19 août, le Fournil a rouvert ses portes après une fermeture d'un an. Surtout, le lieu a été rénové et Julien Com-bier, un enfant du pays, a repris l'épicerie, bar et boulangerie. « Avant il n'y avait rien, ou presque rien. La mairie a acheté le bâtiment, financé les travaux et j'ai signé un bail commercial. Je fais aussi relais Poste et la vente de journaux. On travaille également avec quelques producteurs locaux pour l'épicerie », précise le trentenaire. Olivier, un client : « pour trouver le premier commerce, il...
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