Ces oiseaux de malheur
Comme à chaque printemps, depuis plusieurs années, les céréaliers subissent d’importants dégâts sur leurs cultures, causés par certains animaux, notamment les corvidés.

À peine les semis achevés que des nuées de volatiles s’en donnent à cœur joie dans les champs. Le problème est récurrent, les solutions ne sont pas à la hauteur des dégâts ni des pertes subis. Ce n’est pas Lionel Jambon, exploitant à Quincieux, qui dira le contraire. Rencontré courant mai, il déplore d’importants dégâts sur ses 18 ha de tournesols : au moins 5 ou 6 ha touchés, avec des pertes pouvant aller jusqu’à 90 % à certains endroits. Sur le secteur, il y aurait au moins 25 à 30 ha concernés avec des pertes au minimum de 80 %. « Ce sont surtout les corvidés et les choucas des tours qui occasionnent ces pertes, ils mangent les graines et tirent aussi les cotylédons. On a essayé différents moyens pour faire fuir ces oiseaux : cerf-volant, rubalise, épouvantail, canon effaroucheur… Rien ne se révèle vraiment efficace. Des tirs sont organisés en lien avec les chasseurs qui font ce qu’ils peuvent mais ce n’est pas toujours simple &...
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