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Commercialisation

Compliqué pour le cardon

À Saint-Georges-de-Reneins, Michel Piret, une tête bien connue de la production de cardons, déplore les effets de la crise sanitaire sur la commercialisation du légume de fête. 

Par Emmanuelle Perrussel
Compliqué pour le cardon

« Installé depuis 1998, je me suis spécialisé dans la production de cardons sur 2 ha et de courges sur 3 ha dès 2002. Cette année est vraiment difficile pour le cardon dont la saison s’étale de fin septembre à fin janvier. » Le maraîcher, le seul du département à être aussi spécialisé dans cette production phare à Noël, la commercialise à un tiers auprès de la grande distribution, un autre tiers est écoulé en direct depuis l’exploitation ou depuis des magasins de producteurs. Le dernier tiers est vendu à des restaurateurs et traiteurs des environs. « Cette année, cette partie de mes débouchés est quasi nulle, à part quelques bouchers charcutiers qui proposent des plats à emporter. Même les fêtes des conscrits sont annulées en janvier », regrette Michel Piret. C’est d’autant plus rageant que la récolte 2020 est très belle. « En 2019, nous avions eu des problèmes de blanchiment donc on avait manqué...

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