Compliqué pour le cardon
À Saint-Georges-de-Reneins, Michel Piret, une tête bien connue de la production de cardons, déplore les effets de la crise sanitaire sur la commercialisation du légume de fête.

« Installé depuis 1998, je me suis spécialisé dans la production de cardons sur 2 ha et de courges sur 3 ha dès 2002. Cette année est vraiment difficile pour le cardon dont la saison s’étale de fin septembre à fin janvier. » Le maraîcher, le seul du département à être aussi spécialisé dans cette production phare à Noël, la commercialise à un tiers auprès de la grande distribution, un autre tiers est écoulé en direct depuis l’exploitation ou depuis des magasins de producteurs. Le dernier tiers est vendu à des restaurateurs et traiteurs des environs. « Cette année, cette partie de mes débouchés est quasi nulle, à part quelques bouchers charcutiers qui proposent des plats à emporter. Même les fêtes des conscrits sont annulées en janvier », regrette Michel Piret. C’est d’autant plus rageant que la récolte 2020 est très belle. « En 2019, nous avions eu des problèmes de blanchiment donc on avait manqué...
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