Des charges agricoles qui s’enflamment dans les élevages
Impactés par la hausse des prix de l’énergie, des engrais et des aliments, les éleveurs se questionnent sur la pérennité de leur entreprise à moyen terme. Témoignages.

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Si la crise ne s’arrête pas, le Gaec de Chavannosse devra dépenser cette année 300 000 € de plus que l’an dernier. L’élevage de porcs qui fait naître et engraisse 450 truies à Marsonnas dans l’Ain achète l’intégralité de ses aliments à des fabricants. « Pour un aliment destiné au porc charcutier, au 1er janvier 2021, le prix était de 217 €/t puis 250 €/t au mois d’août. Au 1er janvier 2022, il avoisine les 300 €/t. Nos animaux consomment 12 t d’aliments par jour. L’année dernière, nous en avons acheté 4 300 t. Je vous laisse faire le calcul pour cette année… », lâche Christian Bérézyat, co-associé au Gaec de Chavannosse.
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