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VIANDE BOVINE

Des coûts de productions très élevé pour les éleveurs bovins allaitants

En octobre, les tendances de fond se sont poursuivies, avec notamment la continuité de la décapitalisation du cheptel allaitant et des signaux de marché ne permettant pas une meilleure rémunération des producteurs. Ce mois d’octobre voit, par ailleurs, une stabilisation des charges liées aux matières premières agricoles, mais en parallèle, les cotations ont suivi la même tendance, voire se sont dégradées pour le broutard, ne permettant pas aux éleveurs d’améliorer leur situation.

Des coûts de productions très élevé pour les éleveurs bovins allaitants

Après des mois d’inflation, les prix des matières premières ont commencé une lente diminution. À fin juin, les aliments achetés affichaient une baisse de 6,5 %, les engrais et amendements de 61,2 % et l’énergie et les lubrifiants de 15,5 %[1]. Toutefois, les indicateurs de prix de revient en viande bovine (calculés selon l’accord interprofessionnel en date du 22 mai 2019) augmentent  de leurs côtés de 1 % sur le premier semestre. Cette hausse est une résultante d’une revalorisation du Smic sur la période concernée laquelle impacte à la fois le poste rémunération éleveur, mais aussi les postes "Biens et services de consommations intermédiaires", "Produits et services vétérinaires", "Entretien et réparation des véhicules" et "Frais généraux" calculés au sein du prix de revient interprofessionnel.  Sur le mois d’octobre 2023, les tendances su...

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