La MFR, plus qu’une école
Redonner le goût d’apprendre et de se former à des jeunes qui ne se retrouvaient plus du tout dans le système scolaire classique. Telle est la prouesse que parvient à réaliser le réseau des maisons familiales rurales (MFR). Caroline Ansaldi, jeune fille en 3e année de bac pro commerce à la MFR de Villié Morgon, livre son ressenti, vu de l’intérieur.

Le réseau des maisons familiales rurales (MFR) forme chaque année des dizaines de jeunes qui ont choisi une autre voie que la voie dite « classique ». C’est le cas de Caroline Ansaldi qui a intégré la MFR de Villié Morgon dès la troisième. « J’ai arrêté le collège après la quatrième. Ma mère est elle-même issue du réseau des MFR donc j’en avais entendu parler. De mon côté, je savais que je voulais travailler plus tard dans la vente et surtout être en alternance pour mettre un pied dès que possible dans le milieu professionnel », explique la jeune fille de 17 ans, originaire de La Chapelle-de-Guinchay (71). Atmosphère bienveillante Côté cours, Caroline apprécie vraiment le rythme : en général deux semaines à la MFR et deux semaines en entreprise. « En classe, nous sommes une quinzaine avec un formateur référent. L’équipe pédagogique suit de près chaque élève, notamment ceux qui ont des...
La suite est réservée à nos abonnés.