Simplifier et soutenir la compétitivité. Tels sont les maîtres mots de la Commission européenne qui a présenté, le 12 février, le premier programme de travail de son nouveau mandat.

Les ministres de l’Agriculture des vingt-sept membres de l’Union européenne se sont retrouvés le 27 janvier à Bruxelles pour leur premier Conseil des ministres sous présidence polonaise du ministre Czeslaw Siekierski.

Sur le marché mondial du blé, la France est distancée à l’export par une grande partie des pays exportateurs, européens ou pas. Dans le bassin de la mer Noire souffle déjà un air de fin de campagne.

Moins d’une semaine après l’annonce de cas de fièvre aphteuse près de Berlin, le Royaume-Uni a interdit les importations en provenance d’Allemagne. De leur côté, Paris et Varsovie ont renforcé les contrôles.

La consommation d’engrais minéraux dans l’Union européenne revient lentement aux niveaux d’avant l’invasion de l’Ukraine par la Russie, indique Fertilizers Europe dans son bilan annuel. 

Pour sortir le dossier de l’ornière, la Pologne, qui vient de prendre la présidence du Conseil de l’UE, propose d’autoriser le brevetage de certaines plantes issues des nouvelles techniques de sélection génomiques (NGT) et de permettre aux États membres d’en interdire la culture sur leur territoire.

Les exploitations mixtes sont les principales victimes de l’érosion du nombre de fermes dans l’UE entre 2010 et 2020, selon le récent rapport annuel de la Commission européenne sur les perspectives agricoles de l’UE à l’horizon 2035.

Le secteur agricole de l’Union européenne va faire face à de nombreux défis dans la prochaine décennie. La transformation numérique jouera un rôle central dans le maintien de sa compétitivité.