Le numérique, moteur d’efficience en irrigation
Meilleur pilotage de l’irrigation, gain de temps, économie d’eau… les nouvelles technologies laissent entrevoir de nombreux bénéfices pour les viticulteurs. À condition de les maîtriser.

En quelques années, de nombreux types de capteurs connectés se sont démocratisés. N’importe quel viticulteur peut aujourd’hui accéder à des sondes capacitives ou tensiométriques couplées à des stations météo connectées. Un développement technologique qui ouvre la voie à une nouvelle possibilité : celle d’apprécier l’état hydrique de la plante quasiment en temps réel, de le suivre tout au long de l’année et même de le modéliser pour les jours à venir. Cette évolution, Marc Gelly, consultant spécialisé en irrigation de précision (Ag-Irrig SAS), y voit quelques avantages. « La chambre a pression pour mesurer l’état hydrique de la vigne, c’est ce qu’il y a de mieux, mais c’est une pratique lourde, chère et technique, même quand on est habitué, annonce-t-il. On ne réalise des mesures que trois à quatre fois dans la saison. La technologie permet d’une part de gagner du temps et d’autre...
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