Accès au contenu
Maturité

Les baies : à déguster et à étudier

Afin d’approfondir les analyses, la dégustation de baies permet, en trois temps, d’affiner les résultats du réseau maturation. Le 31 août, une dégustation de baies a été organisée par la chambre d’agriculture du Rhône. Lumière sur ce procédé.

Par Charlotte Favarel
Les baies : à déguster et à étudier
La dégustation de baies vient compléter les analyses chimiques du réseau maturation en apportant des éléments sur la maturité phénolique en fonction de la pulpe, de la pellicule et des pépins. ©CF/IAR

À la veille de l’ouverture du ban des vendanges pour les rouges et rosés beaujolais et beaujolais villages, la chambre d’agriculture du Rhône a proposé une dégustation de baies aux viticulteurs. « En plus du réseau maturation, la dégustation est un outil complémentaire à l’analyse chimique où nous suivons les sucres, l’acidité et le pH. Avec les sensations de dégustation, la couleur, la structure et les tanins, on peut voir où en est la maturité phénolique », détaille Axel de Couët, conseiller viticulture et œnologie à la chambre d’agriculture du Rhône. En apportant leurs propres grappes, les vignerons peuvent également échanger entre eux sur les arômes et les sensations ressenties mais aussi sur la maturité phénolique et le travail en cave. Trois indicateurs : pulpe, pellicule et pépins Avant toute chose et pour que l’analyse soit la plus complète, « il faut prélever au hasard les grappes dans les vignes et...

La suite est réservée à nos abonnés.