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CHAVANAY

Les principes de l’agroforesterie sur vignes en test

À Chavanay (Loire), aux confins de l’Isère et du Rhône, le président de l’AOC condrieu s’applique à tester plusieurs méthodes d’agroforesterie. Au fil des années, arbres fruitiers et couverts végétaux ont peu à peu fait leur apparition sur deux de ses parcelles. Explications. 

Par Léa Rochon
Les principes de l’agroforesterie sur vignes en test
Le président de l’appellation condrieu, Pierre-Jean Villa, a profité de l’achat d’une parcelle de vignes en friches dans les hauteurs de Chavanay pour expérimenter plusieurs méthodes d’agroforesterie.

L’idée venait d’abord de son fils Hugo. En 2018, Pierre-Jean Villa a décidé de sauter le pas et de conduire plusieurs de ses parcelles selon les principes de l’agroforesterie. « Ce projet est né lorsque mon fils, alors étudiant à Sup Agro Montpellier, est revenu avec une thèse à ce sujet », relate le président de l’appellation condrieu, à bord de son 4x4 en direction de sa parcelle la plus atypique, nichée au cœur du parc naturel régional du Pilat. Implanter des arbres fruitiersLa thèse en question provenait d’une expérience menée dans le vignoble du Languedoc-Roussillon. Un viticulteur comparait les productions de 5 ha de vignes menés en monoculture et de 5 autres ha en agroforesterie. Au bout de sept ans, la température au sol affichait un écart de 3,5° C entre les deux modes de production. La parcelle en monoculture présentait même 50 % de taux de mortalité en plus. « À ce moment-là, je venais d’ach...

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