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Viticulture

Maladie du pinot gris : confirmer le lien avec le virus du GPGV

Les travaux sur les maladies de quarantaine menés ces dernières années ont démontré toute l’importance d’une surveillance et d’un suivi le plus en amont possible. C’est pourquoi un certain nombre de maladies observées dans d’autres pays font l’objet d’un suivi ou d’études dans le cadre du Plan national dépérissement du vignoble (PNDV). Un exemple concret avec la maladie du pinot gris (MPG) et le virus du pinot gris (GPGV). 

Par Thibault Laugâa
Maladie du pinot gris : confirmer le lien avec le virus du GPGV
L'un des symptômes de la maladie du pinot noir (©IFV)

La maladie du pinot gris est dénommée ainsi car elle a été identifiée sur le cépage du même nom en 2003 en Italie. Au vignoble, son identification reste encore compliquée car la gamme des symptômes varie fortement selon les différents cépages. Les plus caractéristiques sont des feuilles asymétriques, un sinus pétiolaire largement ouvert, des feuilles déformées et « gaufrées » et des décolorations sectorielles ou ponctuelles. Parfois, les symptômes peuvent parfois être beaucoup plus légers. De multiples confusions sont alors possibles avec d’autres maladies (eutypiose, court-noué) mais aussi avec des carences en Bore, de la phytotoxicité, de l’acariose ou des piqûres de thrips.  Des symptômes pas toujours évidents à détecter Bien visibles en mai/juin sur les feuilles de la base, les symptômes sont ensuite plus difficiles à observer car les nouvelles feuilles produites sont souvent normales et masquent ainsi les feuilles symptoma...

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