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Vinosphère

Ne plus procrastiner sur la RSE

Le mardi 5 mars à Beaune, la 8e édition de Vinosphère se penchait sur « la RSE en marche accélérée ». Ce que le BIVB appelait en 2015 sur le Développement durable, repose toujours sur les attentes sociétales, sociales et environnementales. La question restant sur comment les conjuguer avec l’économie viticole, dans un contexte de changement climatique et d’un manque de temps ou main-d’œuvre dans les 3.000 exploitations viticoles majoritairement familiales.

Ne plus procrastiner sur la RSE
Le monde du vin doit créer son propre référentiel d’après plusieurs des intervenants de Vinosphère, début mars à Beaune. ©CM-EA71

Après trois heures de présentations, tables rondes, témoignages, questionnements ou réactions, le président du BIVB, Laurent Delaunay, reconnaissait être « groggy par la densité et le foisonnement » de la Responsabilité sociétale des entreprises (RSE) pourtant « à peine abordée dans toutes ses dimensions » en cette matinée du 5 mars à Beaune. Il en allait certainement de même pour les 200 congressistes à Beaune ou la soixante en visioconférence, de toutes les professions : vignerons, négociants, techniciens, tonneliers… L’après-midi se poursuivait par des ateliers réservés aux professionnels. En réalité, derrière ce « terme rébarbatif », la RSE n’est finalement que la « réunion des grandes préoccupations actuelles de notre vignoble et de nos entreprises chahutées par un monde en mutation accélérée », avait introduit le négociant beaunois. Auxquelles il faut rajouter les attentes soci&eacu...

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