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Précieux patrimoine rural 

À quelques encablures du bourg de Marchampt, charmant village du Beaujolais, la chapelle Notre-Dame-de-Crémasson se dresse fièrement sur sa colline. Parmi les couleurs flamboyantes de l’automne, elle arbore les résultats de sa cure de jouvence, menée par l’association Notre-Dame-de-Crémasson qui compte une dizaine de membres.

Par Emmanuelle Perrussel
Précieux patrimoine rural 
Dominique Vitaut et Joël Longefay, fiers de montrer le nouveau visage de Notre-Dame de Crémasson. (IAR/EP)

Dominique Vitaut, maçon de métier et ancien maire de Marchampt, en est le guide. « Cette chapelle date du XIXe siècle. Le curé de l’époque, en plus de doter Marchampt d’une église et d’une école, a souhaité cette chapelle pour que la Sainte Vierge protège les habitants qui avaient subi les ravages de la grêle sur leurs récoltes pendant au moins sept années consécutives. Les travaux ont commencé en 1856, grâce à la somme de 6700 francs de l’époque, collecté s auprès des habitants de la commune. La cloche est sortie des ateliers de M. Burdin quelques années plus tard. La promesse avait été faite de célébrer chaque année Notre-Dame. » De l’huile de coude Les décennies ont passé, certaines traditions se sont un peu perdues tandis que la chapelle s’est délabrée au fil du temps. Puis dans les années 1990, Pierre-Marie Durand, propriétaire du terrain de Notre-Dame-de-Crémasson, a fait don de l...

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