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Se former pour ne pas disparaître

Il existe 11 000 Cuma en France, dont 130 dans le Rhône. La fédération régionale propose des formations pour aider les agriculteurs à mieux se prendre en main.

Par Cédric Perrier
Se former pour ne pas disparaître
« Quand je parle de formation, je parle de terrain, je sais que les agriculteurs ne veulent pas s’asseoir derrière un bureau. À nous de les faire parler pour établir un diagnostic. », commente Daniel Petitjean, président de la fédération régionale des Cuma Auvergne Rhône-Alpes.

Plutôt que de distribuer des subventions, la fédération nationale des Cuma a opté pour une nouvelle orientation politique en préférant l’accompagnement et l’animation. « Ce nouveau dynamisme se veut plus participatif, une manière de pousser les Cuma à réfléchir autrement », commente Daniel Petitjean, président de la fédération régionale des Cuma Auvergne Rhône-Alpes. Ici, ils forment des agriculteurs, mais aussi des élus et des salariés du réseau. Mais tout n’est pas aussi simple, se former n’étant pas d’une évidence implacable. « Il faut aller à la rencontre des Cuma, faire parler les acteurs et aborder les modes de gouvernance, la transmission, l’investissement dans une machine ou encore se pencher sur l’agroécologie. À cela il faut préciser que prochainement dans le Rhône près de 50 % des agriculteurs seront hors cadre familiale, il faut donc nous faire connaître », poursuit celui q...

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