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Éco-pâturage

Tonte durable à quatre pattes

Sans bruit, sans carburant et avec un plaisir non dissimulé, les moutons s’installent de plus en plus sur les pelouses des zones urbaines. Exemple à Bron, où l’éco-pâturage prouve chaque jour son utilité pour la biodiversité, l’entretien paysager et la sensibilisation écologique.

Par Rémi Morvan
Tonte durable à quatre pattes
Ecomouton
Depuis 2003, le Novotel Eurexpo de Bron a opté pour l'éco-pâturage afin d'entretenir ses espaces extérieurs.

Et si l’avenir de l’entretien des espaces verts s’inspirait du passé ? Depuis quelques années, l’éco-pâturage, aussi appelé écopastoralisme, revient en force dans nos paysages. Cette méthode consiste à confier le soin de tondre l’herbe à des animaux herbivores – principalement des moutons, mais aussi des chèvres ou des ânes – plutôt qu’à des machines bruyantes et polluantes. Car revenir aux fondamentaux a parfois du bon. Loin d’être une lubie urbaine, l’éco-pâturage repose sur des pratiques agricoles ancestrales aujourd’hui remises au goût du jour pour répondre aux enjeux contemporains : zéro phytosanitaire, réduction du CO₂, préservation de la biodiversité, sobriété énergétique, et bien d’autres vertus. Là où une tondeuse thermique consomme du carburant, rejette du bruit et du dioxyde de carbone, un mouton broute patiemment et fertilise naturellement les sols. Ses déjections sèchent rapidem...

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