Un millésime hétérogène mais qualitatif
Si les vignes les plus tardives sont encore en cours de récolte, pour la plupart, les rangs se désemplissent petit à petit. Philippe Bardet, président d’Inter Beaujolais et Bertrand Chatelet, directeur de la Sicarex font le point sur le millésime. En termes d’impact climatique, l’hétérogénéité se ressent sur le vignoble, et l’ambition d’atteindre de nouveaux marchés est de mise.

Après une phase de maturation marquée par les épisodes de fortes chaleurs journalières accélérant le processus, Bertrand Chatelet, directeur de la Sicarex fait le point sur le millésime en cours. « Le point positif de ces chaleurs est que ça a fait mûrir la plupart des raisins du Beaujolais. Le point négatif, et on l’a vu dans le réseau maturation, c’est que le poids des baies a diminué, on voit les conséquences sur les raisins avec l’échaudage et le flétrissement surtout sur les baies au sud et à l’ouest et peu protégées par les feuilles. » Ce double effet donne un bilan mitigé mais non catastrophique. D’un domaine à l’autre, les rendements ne sont pas les mêmes. « Certains secteurs grêlés au mois de juillet s’étaient bien remis mais avec l’épisode du mois d’août et les chaleurs de septembre, on ressent l’impact sur les rendements », constate le directeur de la Sicarex. Savoir se retourner
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