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Herbe

Un retard qui a aussi du bon

2021 pourrait être l’année du contraste entre le début et la fin de saison. Elle est aussi marquée par des rendements au rendez-vous, point positif pour des éleveurs en manque de fourrage ces dernières années.

Par Emmanuelle Perrussel
Un retard qui a aussi du bon

Les années se suivent mais ne se ressemblent pas. 2020 était une année assez précoce et marquée par le déficit en eau. 2021 est toute autre. Si à la fin de l’hiver, on aurait pu croire à une pousse d’herbe de saison, les mois de mars, avril et mai ont jeté un coup de froid sur cette croissance. « Fin mai, on était à une vingtaine de jours de retard… », annonce Mickaël Coquard, conseiller à Rhône conseil élevage. Pour le pâturage, la croissance a été assez faible jusqu’au 20 mai, (inférieur de 50 % au année de référence) ce qui a fait que la période de pleine pousse, qui intervient d’ordinaire plutôt entre le 10 avril et le 10 mai, a été décalée du 20 mai au 15 juin. « Depuis une dizaine d’années, que nous mesurons la croissance de l’herbe, c’est inédit d’avoir près d’un mois de retard sur la pleine pousse », selon le conseiller. Conséquence : le pâturage a &...

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