Un retard qui a aussi du bon
2021 pourrait être l’année du contraste entre le début et la fin de saison. Elle est aussi marquée par des rendements au rendez-vous, point positif pour des éleveurs en manque de fourrage ces dernières années.

Les années se suivent mais ne se ressemblent pas. 2020 était une année assez précoce et marquée par le déficit en eau. 2021 est toute autre. Si à la fin de l’hiver, on aurait pu croire à une pousse d’herbe de saison, les mois de mars, avril et mai ont jeté un coup de froid sur cette croissance. « Fin mai, on était à une vingtaine de jours de retard… », annonce Mickaël Coquard, conseiller à Rhône conseil élevage. Pour le pâturage, la croissance a été assez faible jusqu’au 20 mai, (inférieur de 50 % au année de référence) ce qui a fait que la période de pleine pousse, qui intervient d’ordinaire plutôt entre le 10 avril et le 10 mai, a été décalée du 20 mai au 15 juin. « Depuis une dizaine d’années, que nous mesurons la croissance de l’herbe, c’est inédit d’avoir près d’un mois de retard sur la pleine pousse », selon le conseiller. Conséquence : le pâturage a &...
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