Accès au contenu

Une soirée pour apprendre le béaba de la dégustation

Dans le cadre du concours des Grands Vins de France de Mâcon qui se déroulera fin avril, Nicolas Chaffurin a formé 21 futurs dégustateurs à l’art de la dégustation. Une assemblée constituée principalement d’hommes, parfois néophytes, mais tous passionnés par l’exercice.

Par Léa Rochon
Une soirée pour apprendre le béaba de la dégustation
Parmi les échantillons dégustés, trois étaient des vins blancs (bourgogne aligoté, saint-vérand et riesling), tandis que les trois derniers étaient des vins rouges (brouilly, cairanne et bordeaux). Photo Léa ROCHON

« Vous n’aurez pas besoin de vos verres toute de suite… Mais plus tard, ne vous en faites pas ! » Nicolas Chaffurin a le sourire en coin. En sept ans d’atelier formation, de Colmar, à Clermont-Ferrand, en passant par Genève, il a transmis l’art de déguster à 1200 personnes. Face à lui, cette fois-ci, se trouvent 21 dégustateurs sagement assis dans une salle du lycée Bel Air, prêts à l’écouter religieusement. Car pour Nicolas, être juré, c’est surtout faire preuve de sérieux. « Lors d’un concours, une dame n’avait pas compris le principe des crachoirs… Au bout de 23 verres, vous vous doutez bien qu’elle n’a pas été rappelée pour l’année d’après », relate-t-il avec un brin d’ironie.

La suite est réservée à nos abonnés.