Accès au contenu
Dossier commerces ruraux

Y'a de la joie

Parce qu'ils ont connu la traversée du village sans s'arrêter, les habitants d'Ancy savourent leur bonheur, celui de prendre le temps de pousser les portes d'un commerce en bonne santé. Pourtant, il y a quelques mois, cette belle histoire d'amour entre les villageois et Le Relais du Trésoncle aurait pu se terminer en agitant les mouchoirs.

Par Cédric Perrier
Y'a de la joie
Au Relais du Trésoncle, on passe de l'épicerie au comptoir, le sourire au bout des lèvres, la convivialité à portée de bras. Il est ici le fameux lien social.

Didier Serna et Stéphane Adeline, en gérance depuis plusieurs années, ont eu envie de passer un cap. «À 40 ans, on avait envie d'être propriétaires. Si la mairie n'était pas très enthousiaste à l'idée de vendre le fond, elle a finalement accepté sur les conditions d'un bail de trois, sept et neuf ans », se réjouit Didier. Depuis qu'ils sont arrivés, il y a six ans, Didier et Stéphane ne cessent de faire l'unanimité. Alors que la tendance des commerces ruraux est à mettre la clé sous la porte et la caisse par la fenêtre, Ancy fait figure d'exception. Et n'allez pas chercher la botte magique de cette réussite, il n'y en a pas. « Il ne faut pas compter ses heures. Bien entendu, il faut aimer le contact », relève Didier. Le secret, c'est la multiplication des services proposés aux habitants. C'est une évidence : aujourd'hui un bar seul à la campagne ne peut espérer s'en sortir. Alors, au Relais du Trésoncle, on passe de l'&ea...

La suite est réservée à nos abonnés.